Emmanuelle D.
Yelp
Chez Amerigo, on ne prend pas de réservations mais on vous presse de partir (pour ne pas dire qu'on vous met dehors ) quand vous avez fini de manger même si 1. Vous êtes au bar 2. Vous avez consommé à deux pour 250$ (avant pourboire) . En effet, quelqu'un vient directement vous demander de quitter à la minute où on voit que vous ne consommez plus. Je suis allée en parler au propriétaire Steve et c'est avec un sans-gêne inouï qu'il m'a dit que nous étions restés longtemps (!) (nous avons consommé tout le temps que nous étions là). Pas une seconde, il ne s'est préoccupé de ce que cherchait à lui exprimer poliment un de ses clients (NEXT! You're done!). Conversation désagréable avec un proprio qui se prend pour un autre, qui s'adresse à vous en anglais, et dont les manières sont tout sauf polies. Elles sont d'ailleurs faussement polies en général. Il
semble que plusieurs soient dupes. Qu'il fasse deux services et prenne des réservations s'il veut mettre ses clients dehors. Bref, de la part du proprio, service à la clientèle totalement phoney. De la part des employés, service à la clientèle correct (mais on y baragouine le français). Côté nourriture, c'est bon mais sans plus et surfait. La morue était trop salée mais aussi et surtout elle était annoncée avec un risotto qui n'en était pas un! Un gros plat de riz ordinaire. Faussement généreux. Pour un resto Italien qui prétend à l'authenticité, disons que c'est faible. Surtout que les prix amènent à s'attendre à quelque chose de mieux (côté nourriture ET côté service). Atmosphère sympathique mais bruyante. On veut que ça roule chez Amerigo et le proprio sait comment rentabiliser son affaire. D'ailleurs, on vous sert du pain avec quelques gouttes d'huile d'olive versées dessus par les serveurs. Pas question que vous puissiez tremper votre pain dans l'huile. C'est à l'image de tout le reste. Si vous êtes mouton, avez envie d'attendre pour avoir une place, pour vous faire éjecter en anglais en avalant votre dernière bouchée de riz (faussement appelé risotto), c'est le bon endroit. Classé très ordinaire pour moi. Et définitivement surfait côté pub et réseaux sociaux.